OTTAWA (le 29 novembre 2016) / CNW / – Alors que s’amorce déjà la deuxième semaine de grève et qu’aucune rencontre n’est prévue, La Société des ponts fédéraux Limitée (SPFL) demande au syndicat de clarifier son offre aux employés syndiqués du Blue Water.
Le porte-parole André Girard a déclaré: «Le syndicat a publiquement désinformé ses membres au sujet de l’offre rendue publique sur le site Web de la Société, et ils devraient mettre les choses au clair. À ce stade, le syndicat devrait rencontrer ses membres de l’unité de négociation pour examiner de nouveau l’offre de l’employeur aux employés. »
Quelques semaines avant Noël, et avec les pointes de trafic important derrière elle jusqu’au printemps, la SPFL maintient que la position du syndicat a un impact sur les employés et leurs familles.
Micheline Dubé, présidente et première dirigeante de la SPFL, a exprimé sa déception suite au refus du syndicat d’accepter ou de présenter l’offre de plus de 10% de salaires et avantages sociaux à ses membres avant de s’engager dans une grève.
Elle affirme que « les employés auraient déjà été dans la 3e année du contrat, et auraient eu une augmentation immédiate de 4,25%, plus le salaire rétroactif à partir de 2014 avec plus de temps rémunéré à passer avec leur famille et amis. C’est un type d’offre très rare ces jours-ci. »
Le syndicat a déclaré publiquement que la Société recherchait des concessions majeures, surtout en ce qui concerne son régime d’avantages sociaux. La FBCL a nié ces accusations, à plusieurs reprises dans les médias, au médiateur, à la table des négociations et par écrit, selon la proposition actuelle de l’employeur. L’offre des avantages est certainement supérieure à celle offerte par la plupart des employeurs. La Société paie 100% des primes et aucune coassurance ou franchise n’est appliquée. En outre, le régime est également offert aux employés à temps partiel et aux retraités. Contrairement à la rhétorique du syndicat, la FBCL ne demande pas de concessions majeures.